EPICONDYLITE (symptômes-diagnostic, traitement et évolution après chirurgie)

Quels sont les symptômes de l’épicondylite ?

L’épicondylite se traduit par une douleur localisée sur la partie externe du coude, au niveau de l’épicondyle.

La douleur est liée à un état inflammatoire et dégénératif des attaches tendineuses des muscles extenseurs du poignet et des doigts sur l’épicondyle. La douleur est souvent présente également au repos et elle s’accentue lors des efforts de préhensio.

Cette douleur s’aggrave lors de la mobilisation du coude ainsi que lors de la palpation de cette région.

Quels examens complémentaires sont utiles ?

Le diagnostic est principalement clinique, mais l’épicondylite peut être mise en évidence à l’aide de l’échographie.

Comment traite-t-on une épicondylite?

Le traitement est tout d’abord conservateur.

Il peut consister en la mise au repos de ces muscles, l’administration d’anti-inflammatoires ou encore une infiltration de cortisone. Les infiltrations ne doivent pas être trop répétées sous peine d’abîmer et de fragiliser les tendons.

Lorsque l’épicondylite est réfractaire au traitement conservateur, il faut envisager le traitement chirurgical.

L’intervention est effectuée en ambulatoire, et le plus souvent sous anesthésie loco-régionale.

Elle consiste en une incision de décharge, c’est à dire une désinsertion des musculaire des extenseurs du poignet au niveau du coude et un allongement de ces tendons d’insertion pour soulager les forces de traction qui s’exercent à ce niveau,  ainsi que l’excision des tissus inflammatoires.

Quelle est l'évolution habituelle après la chirurgie ?

Une douleur sera présente durant les premières journées après l'intervention, nécessitant une mise en écharpe du bras avec le coude fléchi. Ces douleurs diminueront en prenant un antidouleur.

Durant les 6 premières semaines, vous pouvez utiliser le bras opéré mais vous devez vous arrêter dès que la douleur apparaît.

Un arrêt de travail de 2 à 6 semaines est habituel, et sera fonction du type de travail. Pour les travaux lourds un délai de 3 à 6 mois pourra être nécessaire avant la reprise des activités normales.

Dans certains cas il peut persister une gêne douloureuse locale.

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